lundi 24 mai 2010

Prince Of Persia : le grain de sable Disney


Prince Of Persia sévissait depuis longtemps sur les consoles. Il s'attaque aujourd'hui au grand écran. C'est donc l'histoire d'un prince adopté victime d'un complot et forcé de s'associer à une mystérieuse princesse pour préserver une dague magique capable de remonter le temps. L'offre était alléchante: l'adaptation d'un des jeux les plus populaires, la production à Jerry Bruckheimer (qui a aussi produit Pirates Des Caraïbes), les talentueux Jack Gyllenhaal et Ben Kingsley, et l'actrice montante Gemma Arterton. Mais la multinationale Disney est venue entacher quelques peu cette adaptation.



D'un point de vue visuel, rien à dire. Les décors sont magnifiques (les temples sacrés, les déserts arides...), les costumes brillent de milles feu, tout comme l'utilisation des foules qui permet vraiment de recréer un Empire Perse fictionnel digne des Milles et Une Nuits. Les combats sont également impressionnants car ils innovent avec l'utilisation très originale de l'espace et du décors (on pense un peu à Jack Sparrow qui fait pareil). on s'émerveille quelque peu devant les cabrioles de Dastan, le Prince, et les combats encore plus virevoltants. Jack Gyllenhaal est aussi bon acteur avec ce rôle de Prince en marge, un brin moqueur et arrogant. Son double féminin, Tamina, est également une forte en tête doublée d'un visage angélique. Mais c'est dans l'interaction entre les deux que le bas blesse: les dialogues font rarement mouches et apparaissent comme du remplissage. L'histoire aussi sent trop le Disney Happy ending. Loin du côté sombre du jeu, la souris aux grandes oreilles a cru bon de rendre le film plus abordable en lui apportant une structure formatée et vendeuse. Il reste de ce film un Pirates des Caraïbes qui aurait pu donner un très bon film mais qui se perd par sa trop grande volonté de toucher un large public.

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